5 conseils pour démarrer son blog d’entreprise B2B

Dans les couloirs vous entendez ce mot, « blog »; devant la machine à café ça parle de « post » et à la photocopieuse, c’est de « modération » qu’on discute. Mais pourtant, vous travaillez dans une entreprise B2B… Serait-ce possible ? Et bien oui, avoir un blog pour une entreprise B2B, c’est possible, et c’est même largement conseillé… 5 conseils pour démarrer !

1. Trouver l’angle d’approche, de quel sujet allez-vous parler ?

De quoi une entreprise de grillage (oui, j’ai bien écrit grillage) peut-elle donc parler ? Prenons le cas de Louis E. Page, une petite entreprise, vieille de plus de 100 ans perdue dans le Massachussets. Elle a réussi à augmenter sa base de leads de 850% grâce à l’ouverture de son blog.

Diffuser du contenu sur l’installation d’un grillage ne semble pas très intéressant au premier abord… et pourtant, leur livre blanc consacré à la pose d’un grillage métallique pour enclos à cheval a été un best seller dans sa catégorie avec plus de 1500 téléchargements !

Diffusez votre savoir, écrivez un livre blanc, rebondissez sur l’actualité et, surtout, rentrez dans la conversation !

A vous de choisir votre type de blogs, celui qui correspond à vos ambitions : veille, événementiel, expert, éphémère, du dirigeant…

2. Choisir son équipe éditoriale et impliquer ses salariés !

Donc, l’entreprise a décidé d’ouvrir un blog… mais qui va donc écrire les billets ? Pour produire du contenu « frais » de qualité, il va falloir trouver une équipe de rédacteurs web au sein de vos collaborateurs. Ces salariés devront véritablement s’investir dans le projet pour que celui-ci fonctionne.

Je pense qu’établir un calendrier rédactionnel est un bon moyen de s’organiser (c’est bien le plus dur et je sais de quoi je parle !) et aussi de motiver les troupes. On n’hésite pas non plus à faire relire ses billets par une autre paire d’yeux, on évitera sûrement de belles fautes d’orthographe et autres mots incongrus placées négligemment dans le texte… (vite, je vais relire 3 fois mon article pour traquer les fautes !)

3. Apprendre à rédiger pour le web, ca ne s’improvise pas

Rédiger pour le web se différencie de rédiger pour le print. Il y plusieurs choses à savoir, à commencer par l’approche directe. Cette démarche consiste à placer les points essentiels dès le début, tout l’inverse d’un article de la presse écrite. On va aussi prendre le temps de comprendre ce qu’est un Title ou un H1; bref, on va s’intéresser au référencement naturel (SEO).

On note, au passage, qu’un blog, ça ne sert pas à faire l’apologie de ses produits (« mon grillage c’est le plus résistant »). Ne tombons pas dans le site publicitaire ! Un blog c’est bel et bien fait pour donner son opinion, pour prendre parti, pour commenter l’actualité.  On sort du carcan formel du corporate et on personnalise ses billets : il s’agit là, véritablement, de trouver sa voie !

4. Promouvoir ses infos

La base d’une communauté commence nécessairement dans son entreprise. Dans un premier temps, on va soigner sa communication interne et on s’assure que tout le monde connaisse et parle du blog à ses clients /  prospects.

Ensuite, d’après la stratégie qui aura été déterminée en amont (notoriété ? recrutement ? génération de leads ?), on applique les recommandations et on se lance sur les médias sociaux : Compte Twitter, Page Facebook, Page Entreprise Linkedin, Youtube… Le but consiste à promouvoir, auprès des communautés rassemblées sur chacun des réseaux sociaux, les billets de notre blog.

5. Mesurer son blog B2B

Afin de s’assurer des actions mises en place, il est temps de mettre en œuvre des tableaux de bord avec les KPIs correspondants aux objectifs. Google Analytics va devenir votre meilleur allié et vous pourrez prendre les mesures nécessaires en ajustant vos actions. Pour avoir plus de renseignements sur cette partie, vous pouvez vous rendre sur cet article !

Et si vous voulez allez encore plus loin, c’est le moment d’aller faire un tour sur le site de l’Institut Kinoa, qui propose des formations pour apprendre à blogger pour les entreprises B2B en DIF. Bon allez, on ne va pas tomber dans la matraquage publicitaire (cf #3), alors je vous laisse avec un dernier conseil : un petit peu d’humour par ci par là, même en B2B, ça fonctionne. Je dis ça, je dis rien… D’ailleurs, cela va faire l’objet d’un futur post 🙂

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