Vous souhaitez élargir la visibilité de votre marque, obtenir de nouveaux visiteurs, gagner des demandes de devis ou des clients ? La publicité sur internet constitue un levier flexible, adaptatif et particulièrement réactif pour assurer la promotion de produits, services ou espaces sur internet. Mais quelles solutions vous sont proposées ? Comment sont facturées les campagnes publicitaires en ligne ?
Les différentes expressions de la publicité sur internet
Internet offre aux marques des solutions publicitaires innovantes et variées : si les publicités traditionnelles sont souvent contingentées par la nature même des médias qui les supportent, presse, télévision, radio ou encore affichage extérieur, l’interactivité et la flexibilité des médias digitaux ouvrent aux marques de nouvelles possibilités.
Les formats publicitaires
Afin de fluidifier l’offre publicitaire en ligne, et faciliter le travail des créateurs de sites et des régies publicitaires, certains formats se sont standardisés sous les efforts des acteurs et parties prenantes du web. L’IAB, ou Interactive Advertising Bureau, une association internationale regroupant des acteurs de la publicité sur internet, a notamment formulé des propositions de standardisation.
Nous avons retenu plusieurs formats parmi les principaux, popularisés par l’usage et souvent repris par les propositions de l’IAB :
- La bannière (468 X 60px), apparue en 1994 en haut de page, constitue l’un des formats publicitaires les plus connus et est toujours utilisée aujourd’hui. Ce format est reconnu par l’IAB Europe.
- La bannière large (728 X 90px) a accompagné le développement des écrans de plus grande résolution. Il connaît un engouement croissant, pour l’excellent rapport visibilité/intrusivité qu’il propose. Ce format est reconnu par l’IAB Europe.
- Le Skyscraper (60 x 600px et 120 x 600px) permet d’occuper un espace conséquent, dont l’impact est renforcé par la verticalité . Les skyscrapers sont cependant peu pratiques pour faire passer un message éditorial, et reposent souvent sur un contenu graphique, statique ou animé, parfois interactif. L’IAB Europe présente ce format dans ses standards.
- Le pavé (300 x 250px) offre une bonne lisibilité et s’intègre facilement au contenu d’un site internet. Ce format est aussi reconnu par l’IAB Europe.
- Le carré (250 x 250px), notamment proposé par Google Adsense, est aujourd’hui commercialisé par de nombreuses régies. Sa largeur moindre, vis à vis du pavé, facilite son insertion dans le contenu, au cœur du texte, ou dans une colonne de droite.
Les standards publicitaires (source : netoides.fr)
Des solutions personnalisées de mise en avant
Les bannières et encarts ne répondent pas toujours aux attentes de marques qui recherchent une réelle mise en avant, voire une quasi-appropriation de la page où s’affiche sa publicité. Les régies ont développé plusieurs solutions pour répondre à ces attentes. Nous en avons retenu trois :
- Interstitiel : la publicité interstitielle est une publicité sur internet plein écran qui s’affiche avant l’accès à une page donnée. Elle peut apparaître à la première arrivée sur le site, ou entre deux pages. Lorsque l’interstitiel comporte une vidéo ou un autre élément rich média, le terme de superstitiel est parfois utilisé.
- Expand-banner : l’espace publicitaire, élargi à l’ouverture de la page, se réduit automatiquement ou manuellement à un format plus traditionnel (bannière, carré, skycraper, pavé…). L’impact d’une expand-banner pourrait être comparé à celui d’un interstitiel : tout comme ce dernier, l’espace est presque entièrement occupé au moment où le visiteur arrive sur la page.
- Habillage de site/page : certaines régies proposent l’habillage complet d’un site (ou d’une page d’accueil) aux couleurs d’une marque. Le fond du site offre un contenu graphique cliquable, le logo peut-être modifié (sur le principe des doodles de Google), les encarts publicitaires dans la page prolongent parfois la publicité. Campagne publicitaire coûteuse, l’habillage de page/site est souvent utilisé à l’occasion d’un événement particulier : fêtes de fin d’années, soldes, lancement d’un nouveau produit…
Exemple d’habillage de page : Lefigaro.fr (20 juin 2013)
Des publicités en ligne de plus en plus interactives
L’amélioration des solutions technologiques et le développement du haut débit ont contribué à l’émergence de solutions publicitaires rich media, comportant du son, des animations ou des vidéos, et une réelle interactivité. Les publicités rich media offrent parfois à l’utilisateur la possibilité de prendre le contrôle (mini-jeu) ou de laisser leurs coordonnées (champ texte pour entrer une adresse mail).
Les formats pouvant comporter du rich media sont nombreux : vous pouvez à ce sujet vous référer aux propositions de l’IAB France.
Entre visibilité et intrusivité publicitaire
L’efficacité d’une publicité dépend d’un équilibre subtil entre visibilité et intrusivité. Des publicités invasives peuvent déranger les visiteurs d’un site, qui vont plus ou moins consciemment associer une marque au sentiment d’agacement que la publicité a généré.
Par exemple, les publicités en pop-up et pop-under sont perçues négativement par les internautes. Le pop-up s’ouvre automatiquement à votre arrivée sur un site, tandis que le pop-under s’ouvre à la fermeture de la page sur laquelle navigue l’internaute : ces deux formats agacent nombre d’internautes, et sont de plus en plus souvent bloqués par les navigateurs eux-mêmes. À l’inverse, les interstitiels, qui offrent une visibilité comparables en étant moins intrusifs, se généralisent.
Les modes de facturation de la publicité digitale
Les facturations à l’action
La publicité sur internet offre des solutions de facturation lisibles pour les annonceurs, qui peuvent plus facilement mesurer l’impact et le retour sur investissement de leur campagne.
Deux grandes facturations à l’action coexistent :
- CPC :dans le cadre du Cost Per Click, ou coût par clic, l’annonceur ne se voit facturé que les clics sur la publicité. Si une publicité est affichée 100 fois, mais qu’aucun internaute n’a cliqué dessus, aucune somme ne sera demandée à l’annonceur.
- CPM :le Cost Per Mil, ou coût par mille, garantit à l’annonceur un coût en rapport direct avec l’audience de sa publicité. Il se voit facturé un montant proportionnel au nombre d’affichages de sa publicité. Il a ainsi l’assurance de sa visibilité.
- D’autres solutions de facturation au résultat existent : CP2C, CPL… Nous les détaillerons dans un article dédié à l’affiliation.
Les facturations forfaitaires
Certaines régies publicitaires préfèrent fonctionner sur des logiques similaires à celles des régies traditionnelles. Les annonceurs se voient proposer un forfait, avec une durée d’affichage et un certain espace.
Par exemple, le site Keljob propose aux recruteurs la solution « Bouton entreprise » avec l’affichage pendant une semaine d’un bouton en page d’accueil, pour un prix forfaitaire de 3500 euros. Souvent, ces prix sont ouverts à la négociation.
Les régies publicitaires en ligne
La publicité sur les moteurs de recherche
Parallèlement au référencement naturel, les moteurs de recherche possèdent tous une régie publicitaire qui permet aux marques d’assurer leur présence en première page via la publicité. Ces liens promotionnels sont affichés sous la forme d’annonces textuelles ou graphiques, en fonction des mots-clés tapés par les internautes. La facturation repose généralement sur le principe du CPC.
Chaque moteur de recherche possède sa propre régie. Via une interface en ligne, elle permet aux annonceurs de créer, sans connaissance informatique particulière, leurs campagnes. Ils créent une annonce, choisissent les mots-clés adéquats, définissent un montant pour chaque clic et un budget journalier maximum, affinent l’audience en fonction d’un ensemble de paramètres, puis valident leur création : leur marque est présente en première page, dès la campagne approuvée, sur le moteur de recherche choisi.
Certaines régies peuvent en outre afficher ces mêmes annonces sur une sélection de pages partenaires comportant les mots clés sur lesquels l’annonceur souhaite ressortir (initialement, sur le moteur de recherche). Ainsi, Google Adwords permet à ses annonceurs d’afficher leurs annonces sur d’autres sites du groupe et sur les sites des webmasters inscrits au programme Google Adsense.
Pour optimiser vos campagnes de liens commerciaux et améliorer leur rentabilité, vous pouvez faire appel à un spécialiste du Search Engine Advertising.
Les principales régies publicitaires
Les régies publicitaires peuvent commercialiser des espaces sur des sites qui leur appartiennent, ou commercialiser l’espace de sites tiers. Elles proposent plusieurs facturations : au CPM, au CPC, au forfait…
Parmi les grandes régies publicitaires dédiées au web en France, nous pouvons citer comme exemples :
Figaro Médias : www.figaromedias.fr
Lagardère : www.lagardere-pub.com/Internet/Accueil-Internet
Hi-Media : www.hi-media.com
TF1 Digital : http://www.tf1pub.fr/
CCM Benchmark : www.ccmbenchmark.com/advertising/fr
Orange Advertising : www.orangeadvertising.fr
La régie publicitaire Facebook
Les grands réseaux sociaux, comme Facebook, bénéficient de données très précises sur leurs utilisateurs. Ils connaissent leur sexe, leur âge, leur profession, leur statut marital, leurs passions, leurs interactions sociales, leurs lieux de résidence, leurs destinations préférées…
Le premier réseau social mondial propose ainsi aux annonceurs une régie publicitaire dont l’approche est similaire, sur bien des points, aux régies des moteurs de recherche. Il est en effet possible de cibler les utilisateurs en fonction de nombreux critères, dont des mots-clés relatifs à leurs passions. Les publicités peuvent prendre différentes formes : annonces, actualités sponsorisées…