Cela fait quelques temps déjà que nous n’avions plus proposé d’illustration sur ce blog. En voici donc une nouvelle qui permet de mettre en scène les grandes différences entre le marketing de la permission et le marketing de l’intrusion.
Le marketing utilise généralement des supports traditionnels tels que TV, radio, affichage, courrier, téléphone, email…
Il est essentiellement basé sur l’intrusion et l’interruption dans la mesure où il doit attirer l’attention des personnes ciblées (une publicité radio va par exemple interrompre le programme de l’auditeur).
Bien que certaines techniques permettent de segmenter les cibles et de personnaliser le message, le marketing classique reste très généralement basé sur un message de masse. Plus on touche de monde et plus on a des chances d’obtenir des résultats. Le client est ici réduit à une simple cible qu’il faut toucher et non une personne avec laquelle il conviendrait de dialoguer.
Trop exposé, le consommateur est devenu de plus en plus imperméable à ces techniques marketing. Au final, le marketing traditionnel finit souvent par engendrer l’anxiété et défiance (le terme « faux » est aujourd’hui le plus souvent associé à la publicité par les consommateurs !).
Avec l’apparition d’Internet et des médias sociaux, le marketing a du intégrer deux nouvelles notions qui ont bouleversé ses fondements : la permission et l’authenticité.
La permission a radicalement modifié la façon qu’on les entreprises de communiquer. Désormais elles doivent obtenir le consentement des internautes pour leur adresser un message. Le message intrusif qui ne visait qu’à vendre quelque chose est peu à peu remplacé par une tentative d’instaurer une relation de confiance. Là où le marketer allait chercher son client, il doit désormais offrir des contenus à valeur ajouté afin d’attirer les internautes. La marque devient peu à peu média et doit s’exprimer sur différents canaux : blog, micro-blogging (Twitter, par exemple), Youtube, réseaux sociaux (Facebook)… On comprend mieux également pourquoi le référencement est devenu primordial à l’heure actuelle. Les entreprises qui produisent des contenus intéressants ont tout intérêt à les faire connaître, le référencement est un des moyens d’y arriver.
A mon avis, une des premières qualités des contenus proposés doit être l’authenticité. L’authenticité va permettre d’instaurer la confiance et finalement l’engagement du consommateur vis-à-vis de la marque. Un véritable dialogue (on parle de conversation) peut ainsi avoir lieu entre la marque et les internautes. Le consommateur devient alors le meilleur ambassadeur de la marque ou de ses produits.
Bien évidemment, tout ceci est très récent et les entreprises doivent expérimenter et mesurer pour comprendre ce qui marche le mieux en fonction de leur propre écosystème.