Mon fils de 2 ans ne jure que par l’iPad et mon aîné de 7 ans organise déjà des Skype avec ses amis… Du coup, l’autre jour, je me demandais à quel âge ils allaient réclamer leur page Facebook et surtout à partir de quel âge je devais accepter. Je suppose que la majorité des parents se pose les mêmes questions.
Comme le hasard fait bien les choses, je suis tombé l’autre jour sur l’illustration ci-dessous et aujourd’hui sur l’étude « Les kids et le digital : de l’adolescent geek au baby natural user » de l’agence Aegis Media France. On y apprend, par exemple, que 68,1% des 3-6 ans et 89% des 7-12 ans se connectent chaque semaine à Internet (gloups !). 48,2% des 10-12 ans disposent d’un compte messenger personnel, 25% des 7-12 ans ont un profil Facebook. 18% des 7-12 ans mettent en ligne des photos et les partagent entre amis, une activité plus importante sur la tranche des 10-12 ans : 21% d’entre eux le pratiquent contre 14% pour les 7-9 ans.
Avec Internet et les médias sociaux, le citoyen est entré dans l’arène de la production d’information. Alors que cette dernière était unidirectionnelle (de la marque vers les consommateurs, du journaliste vers les lecteurs, des hommes politiques vers les administrés), elle est aujourd’hui multidirectionnelle. Avec Internet, n’importe qui a désormais les moyens d’exprimer facilement son opinion sur un produit, une marque, un homme politique ou de témoigner en temps réel d’un fait divers dont il serait le témoin.
Face à cette profusion d’information, d »infobésité », le journaliste doit faire le tri pour s’assurer que l’information ne soit pas fausse, mais il doit le faire en quasi temps réel ! Cela donne le concept de « fact checking » très à la mode actuellement (on parle aussi de fast checking, non ?).
I>TELE et Owni se sont associés et ont quelque peu détourné le concept pour nous permettre, nous simples administrés, de retrouver un peu de pouvoir face aux politiques. Ces derniers n’ont plus qu’a bien se tenir, le « Véritomètre » est une application web permettant à tous de vérifier, au quotidien, la parole politique des candidats à la présidentielle. Le citoyen n’est pas condamné à assister, passif, au petit théâtre des batailles politiques. Il peut aussi participer.
Le “Véritomètre” est impitoyable et absolument impartial. Les grands rendez-vous médiatiques de François Bayrou, François Hollande, Eva Joly, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy y ont été et y seront scrutés mot à mot, analysés au scalpel dans un grand exercice de vérification des faits (“fact checking“), en confrontant en permanence leurs verbes à la réalité des chiffres officiels. Chaque intervention a été et sera découpée quotidiennement en multiples citations qui, toutes, font l’objet d’un examen personnel et finalement d’une sanction : “correct”, “incorrect” ou “imprécis”. Avec neutralité.
En partant du constat que les technologies numériques entraînent des changements socio-culturels profonds et en tant qu’opérateur global, acteur du numérique, SFR tente de sensibiliser ses publics dans le décryptage des nouveaux mondes numériques.
Pour faciliter ce décryptage, SFR a développé SFR Player, un dispositif de communication corporate assez complet qui passe par des événements éphémères dédiés à l’innovation (à l’atelier SFR notamment), une plate-forme Web et surtout un magazine.
J’ai eu le plaisir de lire les numéros 5 & 6 et vous recommande de vous y abonner. C’est gratuit, c’est ici, pensez à cocher la case « Recevoir la version imprimée du magazine SFR PLAYER »). Vous pouvez également les télécharger en PDF.
Le numéro 6 est pas exemple consacré aux nouvelles formes de « consommation collaborative » qui émergent grâce notamment aux réseaux sociaux, à la mobilité et au cloud computing. Partage d’autos, échange d’appartements, location d’objets de la vie courante ou encore prêts d’argent entre pairs, ces nouvelles formes de consommation nous font passer progressivement d’une économie pyramidale et d’accumulation matérielle à un modèle basé sur l’usage. Ces nouveaux services réaniment quelques valeurs, parmi lesquelles le partage, la confiance et l’empathie. SFR Player tente de décrypter ces usages à travers interviews, points de vue et chroniques. Rachel Botsman, experte en innovation sociale et fer de lance du mouvement de la consommation collaborative, Jeremy Rifkin, essayiste américain, spécialiste de prospective économique et scientique, Olivier Desmoulin, fondateur de Supermarmite, Nathan Stern, concepteur de réseaux sociaux sont parmi les personnes qui interviennent dans ce numéro 6.
Les thèmes abordés, le traitement et les intervenants rendent ce petit magazine intéressant et agréable à lire et vous permettra de mieux comprendre les changements profonds sur nos modes de vie qu’induisent Internet et les nouvelles technologies. Un beau travail de la part de SFR qui je l’espère se poursuivra dans le temps. Je tiens d’ailleurs à préciser que SFR ne m’a rien demandé, l’avis que je partage ici est purement personnel.
Dommage qu’une version optimisée pour iPhone et surtout iPad n’existe pas.
Internet : « une terre d’entrepreneurs où tout est possible ! »
Nicolas Sarkozy a lancé ce mercredi matin le Conseil national du numérique (« CNN« ).
Le CNN compte 18 membres: Gilles Babinet (entrepreneur co-fondateur de CaptainDash, MXP4, Eyeka), Patrick Bertrand ( Directeur Général de la Cegid et président de l’Afdel), Jean-Baptiste Descroix-Vernier (PDG-fondateur de Rentabiliweb), Giuseppe De Martino (directeur juridique de Dailymotion.com, vice-président de l’Asic), Frank Esser (PDG de SFR, président de la Fédération Française des Télécoms), Emmanuel Forest (Directeur Général Délégué de Bouygues Telecom), Gabrielle Gauthey (Directrice des relations institutionnelles d’Alcatel-Lucent), Pierre Louette (Directeur Exécutif d’Orange), Daniel Marhely (cofondateur de Deezer.com), Alexandre Malsch (fondateur de Melty.fr), François Monboisse (Responsable de Fnac.com, et président de la Fevad), Xavier Niel (fondateur de Free), Jean-Pierre Remy (PDG de PagesJaunes.fr), Marie-Laure Sauty de Chalons (PDG d’AuFéminin.com), Marc Simoncini (fondateur de Meetic.com, et Jaina Capital), Jérôme Stioui ( fondateur de Directinet et Ad4Screen), Bruno Vanryb (PDG d’Avanquest Software et président du collège Éditeurs de logiciels du Syntec Numérique), Nicolas Voisin (fondateur 22 mars).
Le CNN aura une double mission :
améliorer le dialogue entre le monde politique et le secteur de l’Internet et des nouvelles technologies,
participer à la définition de la politique numérique.
Tout y passe, je vous laisse écouter. C’est un peu long, mais pas inintéressant surtout le début.
J’ai remarqué un truc sur le blog Kinoa : la première question d’une interview commence toujours par « bonjour ». « Bonjour », répond invariablement la personne interrogée.
C’est pourquoi, en tant qu’invité spécial pour la durée de ce post, je commencerais mon auto-interview par cette rituelle entrée en matière.
Kinoa : Bonjour Jean-Philippe ! Peux-tu nous dire en quelques mots ce qui nous vaut l’honneur de ta présence ?
Jean-Philippe : Bonjour ! Je suis venu vous présenter le trailer de l’Appzine, le projet que je développe avec Stéphane et Emmanuel.
Kinoa : Appzine ? Qu’est-ce que c’est ?
Jean-Philippe : C’est l’application que vous attendiez pour profiter des promesses de votre iPad ! Articles, photos, vidéos : Appzine, c’est le premier indie magazine made in France qui devrait faire hurler de plaisir tout possesseur d’iPad.
Kinoa : Que recherchez-vous ?
Jean-Philippe : Des financements qui nous permettent de lancer le mag nouvelle génération qui va bousculer le storytelling à l’ère numérique. La preuve ? Voyez plutôt à quoi ça ressemble :
2011 devrait être une année de m… ! C’est pas moi qui le dit, c’est Australie dans son étude Briefing.
2011 devrait ressembler à une longue traversée du désert. les Français font grise mine. Contrairement à nos voisins proches et lointains, ils ne croient pas à la reprise et n’envisagent pas l’avenir de leur pays avec optimisme, c’est le moins qu’on puisse dire !
Face à cette morosité ambiante, Australie dégage plusieurs signaux riches d’enseignements pour que les marques puissent s’adapter aux attentes des consommateurs.
Cette illustration fait le tour de la planète Web en cette fin d’année, je ne fais donc pas preuve de beaucoup d’originalité en vous la proposant ici. Mais si certains l’auraient manqué, elle propose une comparaison intéressante entre les deux réseaux sociaux incontournables du moment.