#1 : Apprenez à aimer les CSS inline :
La plupart des clients de messagerie interprètent parfaitement les CSS. Malheureusement, ce n’est pas le cas de Gmail ou de Lotus. Si vous inscrivez vos campagnes dans une sphère BtoB, vous serez très certainement confronté à Lotus, il en va de même pour les campagnes BtoC avec Gmail.
Ceci vous impose donc d’opter pour des styles en ligne, sauf si votre patron accepte que le design de votre email ne se dégrade pas harmonieusement sur les plates-formes ne supportant pas les CSS !
Pour connaître la liste des clients de messagerie et leur support CSS, je vous conseille de visiter l’excellente initiative : « Email standards project« .
#2 : Utilisez des tableaux pour vos design :
Comme pour les CSS, l’utilisation des tableaux est un sacré retour en arrière. Mais même cause, même effet, le positionnement via CSS ne fonctionnera pas ou de manière très imparfaite sur Lotus, Gmail, Outlook 2007.
Mieux vaut donc s’en tenir aux bonnes vielles tables.
#3 : Testez vos emails sur divers clients de messagerie :
Lorsque vous publiez un nouveau site Web ou des mises à jour importantes, vous ne manquez pas de les valider sur diverses plates-formes (Mac, PC, Linux…) et différents navigateurs (IE, FireFox, Safari…). Vous devez faire de même avec vos campagnes emailing. En effet, si vous ne testez pas le comportement de vos emails marketing vous vous exposez à de graves défauts de conception qui peuvent nuire à l’image de marque de votre entreprise.
En testant vos emailing sur les principaux clients de messageries (Yahoo! Mail, Hotmail, Gmail, Outlook et Outlook Express, Lotus Notes AOL, Thunderbird…), vous vous rendrez ainsi rapidement compte des principaux défauts à corriger.
Pensez également à tester le rendu de votre email, lorsque les images sont désactivées (options de plus en plus fréquemment proposée par les clients de messagerie). Voici un exemple auquel on s’expose lorsqu’on ne teste pas ses emailing :
#4 : Proposez un lien pour se désabonner :
Vous devez obligatoirement proposer une fonctionnalité pour se désincrire. Ce lien doit être très clairement identifiable, facilement utilisable et doit bien évidemment fonctionner.
D’autres mentions doivent également figurer sur vos emailing telles que le nom de votre société, son adresse postale, un lien vers une version Web de votre email…
Une version TXT de l’email doit également être prévue.
#5 : Nettoyez régulièrement vos fichiers et retirez les hard bounces :
Entretenir scrupuleusement vos fichiers est la meilleure garanties pour éviter de spammer. Il faut donc veiller à supprimer les personnes qui se sont désabonnées (un process automatisé est ici très largement conseillé). Vous devez également retirer de vos fichiers les « hard bounces » (adresses inexistantes ou inconnues) pour ne pas surcharger les serveurs et consommer de la bande passante pour rien.
#6 : Envoyez un contenu pertinent pour votre cible :
Même si vos utilisateurs sont des opt-in, leur adresser des contenus qui ne se relèveraient pas pertinents pourrait être considéré comme du spam. Votre ligne éditoriale doit donc correspondre très scrupuleusement à ce à quoi vous vous êtes initialement engagé pour obtenir le consentement de vos cibles.
Enfin, évitez de faire perdre du temps à vos utilisateurs. Nous recevons tous énormément de mail dans nos boîtes. Plus vous aiderez vos utilisateurs à juger si votre email vaut le coup d’être lu ou non, plus il vous en sera reconnaissant. Un titre clairement représentatif du contenu ainsi qu’un sommaire seront donc utiles.
#7 : Travaillez votre sujet :
Dans le même ordre d’idée, il convient donc de soigner le titre (sujet) de vos emailing. Un bon titre augmentera de manière significative le taux d’ouverture de vos email. A contrario, un mauvais titre peut entraîner un blocage de votre mailing par le serveur de réception pour des raisons de spam (l’utilisation de ponctuation agressive et de certains mots est donc déconseillée pour le sujet de vos emailing).
Attention également au premiers mots employés dans votre mail. Ces derniers sont généralement utilisés en tant que « preview » permettant à l’utilisateur de se faire une idée du contenu de votre message.
#8 : N’abusez pas des images :
Nous l’avons vu ci-dessous, l’utilisation d’images lorsqu’elles ne s’affichent pas, peut nuire à la lisibilité du message. Vous devez donc respecter quelques règles :
- N’utilisez pas les images pour les contenus importants de vos emailing
- Proposez un lien en texte brut vers une version HTML hébergée sur un serveur web
- Pensez aux textes alternatifs sur vos images
Enfin, il faut savoir qu’un emailing bourré d’images peut être considéré comme du spam et être donc traité en tant que tel…
#9 : Surveillez vos statistiques et tirez- en des enseignements :
Ceci est un point crucial et pourtant souvent omis. L’analyse pointue des statistiques vous permettra de mieux comprendre quels sont les thèmes qui marchent le mieux vis-à-vis de votre cible.
Vous pourrez ainsi au fil du temps améliorer vos contenus pour les rendre plus pertinents par rapport aux attentes de votre cible et/ou scinder vos fichiers pour proposer des contenus différents et adaptés aux attentes de chacun.
#10 : Respectez la permission marketing : obtenez le consentement de vos cibles :
Je termine par l’essentiel, vous devez obligatoirement obtenir la permission marketing de votre cible. Idéalement une procédure de double opt-in doit être mise en place.
Enfin, n’hésitez pas à rappeler à vos contacts comment ils vous ont donnés leur permission, surtout si vos campagnes d’emailing sont peu fréquentes.
Sources :
http://www.pompage.net/pompe/emails-html-dompter-la-bete/
http://www.campaignmonitor.com/blog/archives/2008/05/2008_email_design_guidelines.html
http://www.email-standards.org/
http://www.canva.com/fr_fr/decouvrir/5-cles-reussir-campagne-emailing/