Le secrétariat d’État chargé de la Prospective et du Développement de l’Economie Numérique vient de lancer le portail des métiers de l’Internet.
J’ai trouvé cette initiative assez intéressante dans la mesure où elle vise à créer un référentiel « officiel » des métiers de l’Internet mais surtout parce qu’elle permet de mettre l’accent sur des métiers encore émergents et mal connus.
De nombreuses organisations professionnelles et universitaires, au premier rang desquelles : le Celsa, l’Acsel, Cap Digital, Alliance TICs, le GESTE, l’AFPA, Pôle Emploi, l’ADBS, le Réseau Échangeur ont participé à l’élaboration de ce référentiel.
Il constituera pour les entreprises et les personnes en recherche d’activité ou de formation une base documentaire sur ces métiers et sur les formations correspondantes.
Au-delà de sa dimension purement informative, le portail des métiers de l’Internet facilitera la compréhension des mutations et l’émergence des nouveaux métiers. Le portail des métiers de l’Internet a ainsi pour vocation de devenir un outil de référence pour l’écosystème de l’Internet et du numérique en France.
Les objectifs du référentiel :
- Clarifier l’impact des TIC sur de nombreux métiers ou fonctions (communication, ressources humaines, e-business, documentation, informatique, etc.) ;
- Disposer d’une base de référence à des fins d’identification des compétences requises des professionnels ;
- Formaliser les spécificités et les pré-requis de ces technologies sous l’angle des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être ;
- Faire évoluer les politiques de ressources humaines par la prise en compte de nouveaux métiers ;
- Définir les besoins de formation en précisant quelles sont les connaissances requises par l’exercice de ces technologies ;
- Mesurer les évolutions sous l’angle des comportements.
Enfin, ce référentiel permet de souligner la complexité d’une stratégie Internet réussie. Il démontre en effet la très grande multiplicité des compétences nécessaires pour créer, maintenir et animer un site Web. Les entreprises qui ne comprennent pas cette diversité et qui n’engagent pas les investissements nécessaires à leur acquisition n’ont que peu de chances d’y arriver.
En d’autres termes, les entreprises qui souhaitent faire de l’Internet sans y consacrer du temps, des efforts et des moyens financiers n’ont pas compris grand chose…
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