Les bannières publicitaires : un usage limité
Le taux de clic (CTR) moyen sur les bannières publicitaires est de 0,36% (source : Wordstream), et parfois nettement inférieur selon certaines études. Cela représente par exemple 100 clics pour 28 000 vues.
Si l’objectif est simplement de booster la visibilité d’une marque ou d’un produit, ce CTR n’est pas problématique : Comme pour une campagne d’affichage ou de presse traditionnelle, on s’attache surtout à la visibilité de marque qu’elle induit. La réussite d’une telle campagne se mesure donc en nombre de vues, et non en nombre de clics.
Mais ne pourrait-on pas, grâce aux supports digitaux, aller plus loin ?
Donner une bonne raison d’interagir avec ma marque
À moins de connaitre la marque ou d’être irrésistiblement attiré par un nouveau produit, quelle raison avez-vous de cliquer sur une publicité qui vous oblige à quitter la page sur laquelle vous êtes ? La réponse est simple : Pas beaucoup plus que de suivre un inconnu à qui vous n’avez jamais parlé quand vous profitez agréablement du soleil à une terrasse de café.
À l’inverse, l’accroche aura beaucoup plus de succès si elle commence par une première phase d’interaction non impliquante, sur le lieu où vous vous trouvez. Vous échangez une plaisanterie, une question, vous prolongez la conversation et, si tout va bien, vous écrivez la suite. C’est le principe du playable ad.
Le playable ad, c’est quoi ?
Au départ conçu comme un teaser de jeux vidéo, un peu comme une bande annonce de film, l’idée est d’inciter les visiteurs à interagir directement depuis la page web ou le feed Facebook sur lequel ils se trouvent. Ce jeu publicitaire peut se présenter sous la forme d’un mini-jeux, quizz ou sondage, placé dans les bannières des sites web ou du feed Facebook. Il se joue donc sans quitter la page de navigation.
Et c’est là toute la différence. En proposant un jeu ou un quizz, vous engagez la conversation. Vous créez un premier niveau d’engagement, vous générez de l’empathie, du plaisir, (peut-être même un sourire !) dans un cadre peu impliquant. Une fois ce premier contact établi, demander un nom, un e-mail ou proposer de vous suivre ailleurs devient plus facile. Enfin, les chances pour que votre interlocuteur parle positivement de son expérience à son entourage sont multipliées.
